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marhababik

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10 juin 2006

petits tests à faire passer à ses amis pour mieux les connaître

C'est futile mais ça peut être sympa d'en apprendre un peu plus sur soi même et sur les gens que l'on cotoie. Faites un copier/coller et envoyer les à vos proches, leurs réponses pourraient vous étonner!!

- Mon juron préféré en voiture
- Mes chaussures favorites
- L'odeur qui m'émeut le plus
- Ce que je fais quand je ne fais rien
- Ce que je voudrais dire à mon père
- Dans mon Ipod, j'écoutes en boucle
- La dernière fois que j'ai pleuré
- Ma recette de grand-mère
- Je me regarde dans la glace et je me dis
- Dernier tableau accroché chez moi
- Je pourrais y passer des heures
- Mon luxe de la vie
- Au p'tit dèj, je ne pourrais me passer de
- La dernière fois où j'ai trop bu
- Ce que je n'ai pas encore osé faire
- Je ne suis pas superstitieuse mais...
- A mon diner idéal, je réunirais :
- Mon couple mythique
- Mon coupe-faim
- Mon voeu le plus cher

envoyer ce message
à un groupe de gens que vous connaissez, incluant la personne qui vous a
envoyé ce courrier. En théorie vous allez apprendre plusieurs petites choses à
propos de vos amis. N'oubliez pas d'envoyer vos réponses à
l'expéditeur de ce message

1- Quelle heure est-il
2- Prénoms ?
3- Ton anniversaire ?
4- Signe zodiacal ?
5- Age?
6- Tatouages
7- As-tu déjà été amoureuse ?
8- As-tu déjà aimé jusqu'au point de pleurer ?
9- Pepsi ou Coca ?
10- Café ou thé
12- Numéro préféré
13- Type de musique préférée ?
14- Fleurs ?
18- Un problème ?
19- Couleur préférée ?
20- Comment te vois-tu dans l'avenir ?
21- Des animaux à la maison ?
22- Lequel de tes amis vit le plus loin ?
23- Qui sera le plus rapide à répondre à ton mail ?
24- Qui sera le plus long ? ???
25- Amis spéciaux ?
26- Que changerais-tu dans ta vie ?
27- Tu as un pc à la maison ?
28 - CD préféré ?
29- La première chose à laquelle tu penses en te réveillant
30- Comment vois-tu l'Amour ?…
31- Quelque chose que tu as toujours avec toi et que tu n'as jamais quitté ?
32- Qu'y a-t-il sur ton mur ?
33- Qu'y a-t-il sous ton lit ?
34- Ecris quelque chose à la personne qui t'a envoyé ce mail
35- Nomme la personne qui ne te répondra sûrement pas
36- Celle dont tu es sûr qu'elle te répondra
38- Que dirais-tu à quelqu'un en particulier mais que tu n'oses pas dire ?
39 - Sport favori ?
40- Timide ou extraverti ?
41- Ton surnom ?
42- Langues parlées ?
43- Un mot que tu aimes dire :
44- Un coucou à quelqu'un en particulier 45- Tu aimerais que l'on t'offre des fleurs à ton anniversaire 46- Qu'est-ce que tu voudrais pour ton anniversaire
47- Seat ou Opel ?
48- sucré ou salé?
49- Lieu favori ?
50- Heure de fin ?
51- Lèche-vitrine ou lèche écran ?

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26 avril 2006

Fiers d'être français????Non!

Juste pour savoir...Vous êtes fiers d'être français vous avec tout ce qui se passe en ce moment?

De voir ce pays sombrer dans la haine, le racisme, qui se replie sur lui-même, campe sur des positions archaiques et ringardes, qui refuse de bouger, de s'ouvrir au monde?

Franchement moi je ne pense qu'à une chose c'est de partir et j'espère que ça va se faire le plus tôt possible parce que les éléctions de 2007 ça va être la honte...Entre Le guignol aux manipulations racistes et Le raciste par excellence ça va être un joli combat de minables...

Je vous avoue qu'avant j'ai été fière, quand je voyais la France résister aux Américains, défendre la cause des plus faibles, enfin tout ça c'était de la poudre aux yeux. La vérité c'est que la France retrouve sa mentalité du temps de l'esclavagisme, se croyant tellement supérieure qu'elle en devient zéro, et qu'à force de s'entêter sur un modèle désuet on va droit dans le mur.

Et les jeunes dans tout ça? L'avenir de la France? ça manifeste pour Ses intérêts mais plus d'altruisme, chacun pour sa gueule.

Dommage...Alors pour garder et préserver ses propres valeurs je pense qu'il faut partir, parce que ça sent vraiment mauvais ici...

16 février 2006

pour mes frères, France réveilles toi!!

Je pense à mes frères dans la merde...Mes frères de coeur, arrivés pleins d'espoir en terre française, se rappellant que des années auparavant cette france s'était installée de force chez eux et qu'elle voulait faire d'eux des petits français...

Et aujourd'"hui laissés pour compte dans cette patrie qui se réclame des droits de l'homme...Comme j'ai mal...qu'on leur fasse tant de mal, qu'ils vivent l'injustice et le racisme, qu'ils sachent à quel point la France ne veut pas d'eux...Pas que la faute aux politiques! où sont les français tolérants? J'en connais peu...Puis d'abord qu'est ce que ça veut dire tolérant, comme si notre "rang" de français nous donnait droit de juger, nous donnait un avantage...Pfff si c'était pas si dur j'en rigolerai...comment je peux faire pour aider mes frères dans la merde? comment leur dire que ceux qui tournent la religion musulmane en ridicule, qui les traitent comme des sous hommes sont des "compatriotes"

je laisse la France où elle est, cette france dans laquelle je ne me reconnais plus...Je veux tant la fuir mais avant faut bien que je redonne à mes frères quelques avantages de ce qu'elle a été leur prendre, sur leurs terres.

J'ai mal de parler comme ça de pas être fière de mon pays...Mais ya tant de haine dans les yeux de certains français, tant de mépris envers l'autre, tant d'égoisme

réveille toi la france, regardes tes erreurs ton passé et partage un peu avec les autres. Si t'as pas de maille donne au moins ton coeur, partage ta chaleur...Fais un effort!!!

17 janvier 2006

Ouvres les yeux

Ya longtemps que je me suis pas exprimée sur l'intolérance...Et puis ce soir, bossant un devoir de littérature, je me base sur le dictionnaire philosophique de Voltaire. Déjà à cette époque, au 18ème, l'intolérance était un grave problème. Comment ça se fait qu'en évoluant, les hommes n'aient pas trouver une solution à ce fléau?

ça me laisse songeuse...On est capable d'expliquer des tas de choses, mais comment expliquer que dans un cerveau il y ait pas de neurone "tolérance"! C'est vrai qu'on est toujours en train de juger, de se juger. Et si on vivait simplement? Pourquoi ça te dérange que ton voisin il cuisine pas comme toi, qu'il s'habille pas comme toi, qu'il prie pas comme toi? Merde.

J'ai envie de dire que les politiques ne montrent pas l'exemple, la tolérance ça s'impose pas ça s'explique. il devrait même pas exister ce mot, ça veut rien dire. On est tous pareils, on pleure tous un jour, on aime tous un jour, on mourra tous un jour.

Soyez pleins d'amour et entraidez vous, la vie sera moins compliquée. Puis les politiques seraient bien emmerdés si on se serrait tous les coudes.

J'aime les différences, être une tunisienne née française ou l'inverse. Je suis un tissu du monde. Je me sens de toutes les nationalités, même si mon coeur penche du côté de Tunis. je vous dirais simplement plongez vous dans les livres et comprenez ce que des auteurs des siècles passés vous ont montré comme exemple.

Regardes les gens autour de toi comme des êtres humains, et pas comme des étrangers, n'aies pas peur et apprends à les connaître...C'est la richesse la plus grande et la plus facile à acquérir.

16 janvier 2006

racisme j'aurais ta peau!

Je voulais pousser un coup de gueule contre le racisme et la discrimination sous toutes ses formes : pour la couleur de peau, la religion, le physique, l'âge et j'en passe! y'en a marre que des personnes se croient supérieurs aux autres. Qu'est-ce qui fait que l'on a le droit de juger l'autre par rapport à des critères totalment subjectifs? J'aime un homme noir, tunisien, musulman et qui a mauvais caractère en plus! si vous saviez le nombre de conneries que j'ai pu entendre jusqu'à maintenant, le nombre de personnes qui ont chuchoté derrière mon dos, ou même des "amis" qui se sont permis ouvertement de me faire des réfléxions racistes à son sujet. C'est vrai qu'avant de vivre cette situation, le racisme me révoltait. Mais quand on est en plein concerné par un sujet vous pouvez pas savoir comme ça blesse de voir l'homme que vous aimez jugé par des gens qui ne lui arrive certainement pas à la cheville.

J'en profite surtout pour me rendre compte encore plus, que les jugements mesquins et sans fondements sont des armes dont il faut se méfier. Les mots peuvent faire mal, et le mal peut tuer!!! Quand on se moque ou quand on critique quelqu'un parce qu'il est différent de nous, on devient tous plus ou moins raciste et c'est un peu d'amour que l'on perd en même temps, un peu de richesse intérieure parce que la différence c'est ça qui enrichit vraiment dans ce monde et pas l'argent-roi.

Alors si demain l'envie te vient de te moquer ou de juger trop vite quelqu'un, imagine toi dans la situation inverse : tu es dans un endroit ou c'est toi que l'on trouve différent et tout le monde te montre du doigt! qu'est ce que tu ressens???

Essayons de connaître les gens différents avant de les juger. Après on est pas obligé de les aimer forcément ou d'être d'accord avec leur choix de vie. Mais se respecter et partager un peu de nos expériences respectives, ça rend le monde plus beau...

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16 janvier 2006

Petits contes à méditer

Vous qui êtes peut-être au fond du trou, lisez ceci, mûrissez le...Car vous en valez la peine!!!!!

Petits contes à méditer

Un jour, un âne tomba dans un puits. Durant des heures, l'animal gémit pitoyablement et le fermier à qui appartenait l'âne se demanda quoi faire. Finalement, il décida que l'animal était vieux et que le puits pouvait disparaître. De toute façon, ni l'un ni l'autre n'était plus rentable. Il demanda à quelques voisins de venir l'aider. Tous prirent une pelle et commencèrent à boucher le puits. Au début, quand l'âne réalisa ce qui se passait, il se mit à braire horriblement. Puis, à la stupéfaction générale, il se tut. La besogne se poursuivit.

Au bout d'un moment, le fermier finit par regarder au fonds du puits. Il fut consterné par ce qu'il vit. Après chaque pelletée qui tombait sur lui, l'âne s'ébrouait pour rejeter la terre et la piétinait. Un peu plus tard, l'âne apparut, sortit du puits et se mit à gambader... »

Moralité : les autres (certains pensent que c'est la vie) vont essayer de vous engloutir de toutes sortes d'ordures. La solution pour sortir du trou est de refuser de se soumettre, de se secouer, d'inventer pour avancer. Chacun de nos ennuis est un caillou, une pierre, un obstacle sur le chemin, à nous de le contourner ou de l'utiliser pour nous permettre de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais de nous libérer. Et Sarah d'ajouter cinq conseils : « Libérez votre cœur de la haine, libérez votre esprit des inquiétudes qui l'habitent, osez vivre plus simplement, acceptez de donner plus, et attendez moins des autres et un peu plus de vous. »

Pour mieux enfoncer le clou, Sarah a ajouté cet autre petit conte.

« Il était une fois quatre individus qui s'appelaient Tout le monde, Quelqu'un, Chacun et Personne. Il y avait un important travail à faire et l'on avait demandé à Tout le monde de le faire. Tout le monde était persuadé que Quelqu'un le ferait. Chacun pouvait l'avoir fait. Mais ce fut Personne qui le fit. Quelqu'un se fâcha, car c'était le travail de Tout le monde ! Tout le monde pensa que Chacun pouvait le faire. Et Personne ne doutait que Quelqu'un le ferait. Finalement, Tout le monde fit des reproches à Chacun parce que Personne n'avait fait ce que Quelqu'un aurait pu faire. »

Moralité : sans vouloir engueuler tout le monde, il serait bon que chacun fasse ce qu'il doit, sans nourrir l'espoir que quelqu'un le fera à sa place. Car l'expérience (récente) montre que là où l'on attend quelqu'un, généralement on ne trouve personne (ou tout au moins... pas toujours celui que l'on espérait !). Comme avec toute métaphore, chacun entendra ce qui le touchera le plus... ou le moins.

Psychosociologue et écrivain, Jacques Salomé est l'auteur notamment de "Contes à guérir, contes à grandir" et de "Contes à aimer, contes à s'aimer" (Albin Michel, 1993 et 2000). Internet : www.j-salome.com juin 2002

16 janvier 2006

DesEspoirs

pourtant dans cette lente descente vers l'enfer,des mots me raccrochent au monde des vivants. Juste des mots qui me font exister, me donnent l'impression d'être un être humain qui a le droit à sa place comme tout le monde. bientôt je serai complètement seule, livrée en pâture à mes terreurs. Mon cerveau est une machine infernale qui broie du noir, qui broie l'espoir...

Et un sourire

La nuit n'est jamais complète.

Il y a toujours, puisque je le dis,

Puisque je l'affirme,

Au bout du chagrin

Une fenêtre ouverte,

Un fenêtre éclairée,

Il y a toujours un rêve qui veille,

Désir à combler, faim à satisfaire,

Un coeur généreux,

Une main tendue, une main ouverte,

Des yeux attentifs,

Une vie, la vie à se partager.

Paul Eluard

" Il n'y a pas de traversée du désert,

juste une marche vers l'oasis."

Jean bies

Devoir d'être heureux 

Il n'est pas difficile d'être malheureux ou mécontent; il suffit de s'assoir, comme fait un prince qui attend qu'on l'amuse [...]

Il est toujours difficile d'être heureux; c'est un combat contre beaucoup d'événements et contre beaucoup d'hommes; il se peut que l'on y soit vaincu; il y a sans doute des événements insurmontables et des malheurs plus forts que l'apprenti stoïcien; mais c'est le devoir le plus clair peut-être de ne point se dire vaincu avant d'avoir lutté de toutes ses forces. Et surtout, ce qui me paraît évident, c'est qu'il est impossible que l'on soit heureux si l'on ne veut pas l'être; il faut donc vouloir son bonheur et le faire.

Ce que l'on n'a point assez dit, c'est que c'est un devoir aussi envers les autres que d'être heureux. On dit bien qu'il n'y a d'aimé que celui qui est heureux; mais on oublie que cette récompense est juste et méritée; car le malheur, l'ennui et le désespoir sont dans l'air que nous respirons tous; aussi nous devons reconnaissance et couronne d'athlète à ceux qui digèrent les miasmes, et purifient en quelque sorte la commune vie par leur énergique exemple. Aussi n'y a-t-il rien de plus profond dans l'amour que le serment d'être heureux. Quoi de plus difficile à surmonter que l'ennui, la tristesse ou le malheur de ceux que l'on aime? Tout homme et toute femme devraient penser continuellement à ceci que le bonheur, j'entends celui que l'on conquiert pour soi, est l'offrande la plus belle et la plus généreuse.

[...]

Il faut jurer

Le pessimisme est d'humeur; l'optimisme est de volonté. Tout homme qui se laisse aller est triste...

[...]

On voit bien par là que l'optimisme veut un serment. Quelque étrange que cela paraisse d'abord, il faut jurer d'être heureux.

Alain, le 16 mars et le 23 septembre 1923.

16 janvier 2006

Les maux passants

Les maux passant avec les mots parfois j'écris. J'écris tout et n'importe quoi.
Les écrits vains, les écrits tôt. Mes verbes sont imparfaits mais décrivent mon présent.
Pour toi qui me lit, j'espère que les mots nous lient et que si à moi ils apportent quelque soulagement, toi j'espère qu'ils te font au moins rire de moi.
Je pense donc je me détruis, j'écris pour enlever de mon esprit ces mots et ces maux qui me blessent.
Fais passer le message il ne sert à rien d'être sage, il ne faut point panser (ses plaies) mais agir.
Gardes ton grain de folie, aime le et sème le avant que le vent ne l'emporte ailleurs.

16 janvier 2006

Les passants de ma vie

Perdue dans mes pensées comme à l'habitude, j'attend dans ma voiture et je regarde la vie comme étrangère. L'étrangère c'est moi. Moi qui ne suis pas faite pour cette vie, qui la subis inlassablement sans parvenir à y prendre part. Alors je regarde les autres vivrent. Soit pour essayer de percer le mystère, comprendre comment on s'y prend pour exister dans ce monde sans en souffrir. Soit pour me dire que moi aussi dans une autre vie je serai quelqu'un et j'aimerai la vie.

Quand j'observe tout me semble bizarre, curieux et parfois même drôle. Je vois cette femme seule, la quarantaine rayonnante, belle et qui assume sa féminité. Elle a acheté sa baguette de pain et s'apprête certainement à rentrer chez elle, décongeler un plat surgelé ou sortir un plat traiteur du frigo pour nourrir son mari et ses deux enfants un peu turbulents. Sur le trottoir elle croise une femme de son âge. Une "immigrée", qui cachée sous ses habits informes et son voile obscur tente de passer inaperçue dans la foule. Elle porte de très lourds cabas et regarde par terre en avançant péniblement. Faut qu'elle se dépêche de rentrer pour préparer et mijoter des bons petits plats pour sa famille avec les moyens du bord. Son aînée lui donnera peut être un coup de main parce que ya du boulot pour satisafire la grande tablée. Deux jeunes gens manquent de la bousculer. Ils ne la voient même pas. Faut dire qu'ils ont l'air de s'aimer ces deux là. Des adolescents insouciants qui se tiennent par la main coincés dans leur bulle d'amour et qui imaginent leurs lendemains qui chantent. Rien ne pourra jamais les atteindre ni les séparer. Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils sont deux. Le monde ne peut rien contre eux. Ce qui fait bien rire ce vieux monsieur aux cheveux clairsemés. Lui il sait. Il sait que la vie fait ce qu'elle veut. Qu'aux jours ensoleillés peuvent succéder des réalités moins roses. Voilà plusieurs années que sa belle fiancée défraîchie a quitté son univers. Non sans avoir souffert pendant quelques mois d'une saloperie de cancer. Il aurait tant aimé pouvoir encore partager d'autres printemps avec elle. D'autres printemps dans l'hiver de leur vie. Mais elle est partie avec ce beau sourire qui lui avait donné envie 50 ans plus tôt de la demander en mariage. Elle ne remettra plus jamais sa jolie robe à fleur qui lui allait toujours comme avant. Alors il sourit devant ces jeunes romantiques. Le bonheur ne dure qu'un temps et il cède souvent la place à des épreuves. Mais qu'ils en profitent tant qu'ils peuvent de cette naiveté, et qu'ils fassent en sorte qu'elle leur dure toute leur vie dans un coin de leurs coeurs.

Regarder les gens passer devant soi. Prendre la peine de les observer vraiment. On arrive à deviner quel est leur chemin. D'ou ils viennent vraiment et ou ils vont, peu importe. L'essentiel c'est qu'en passant devant vous, vous les avez fait exister dans votre mémoire. Ils ont livrés quelques uns de leurs secrets. Leurs gestes les ont trahis. Ils ont souris ou pleurés mais ils sont passés.

16 janvier 2006

j'aurais du habiter au pays des bisounours

Mon comm2l'actu 1ere édition

"

es douze sans-papiers qui observaient une grève de la faim depuis 50 jours à Paris - six Algériens, quatre Tunisiens, un Malien et un Marocain - vont tous obtenir un titre de séjour. Depuis le 17 mars, ces hommes n'absorbaient que de l'eau salée et du thé sucré enrichis de vitamines, selon les médecins qui les suivaient. Evacués le 19 avril des locaux parisiens de l'Unicef qu'ils occupaient, ils s'étaient réfugiés dans une annexe de la Bourse du travail.

"Nous avons payé le prix fort pour vivre dignement".

Alors il faut vraiment en arriver là pour être entendu? Les autorités de ce pays ne réagissent-elles donc que dans l'urgence et ne connaissent pas le mot "prévention" ou encore "dialogue"? Ces hommes ont du risquer leurs vies pour obtenir le droit d'être reconnu et d'avoir une terre d'asile dans notre cher pays des droits de l'homme? Je sais que certains me diront que la régularisation massive peut entraîner des phénomènes d'immigration incontrôlés et que cela n'est pas gérable à moyen ou long terme. Mais dans ce cas que les pouvoirs publics fassent en sorte que les conditions des clandestins et les situations d'urgence soient réglés avec davantage d'humanité et d'équité. Pourquoi continuer également à entretenir les clivages "nord/sud" entre les pays les plus riches et ceux du 1/3 voire 1/4 monde ? Les richesses sont disponibles sur cette terre pour que chacun puisse vivre dignement. Pourquoi sont-elles utilisées à si mauvais escient et toujours par les puissants au détriment des populations qui en ont réellement besoin? Pourquoi paie-t-on les agriculteurs européens pour qu'ils laissent des terres en friche plutôt que partager les surplus des quotas ? Sans basculer dans l'assistanat, un système de troc permettrait d'échanger des ressources et des savoirs pour que chacun vive mieux et puisse rester dans son pays d'origine. Car ne l'oublions pas, les immigrés viennent chercher en Europe ou aux USA un eldorado qu'ils ne trouveront. Au mieux ils seront intégrés mais exploités et sous-employés. Au pire ils vivront la même précarité que dans leur patrie, mais avec le sentiment de déracinement en plus. Tout ce qu'ils souhaitent c'est profiter un peu des bienfaits du monde archi-moderne, et pour cela ils paient souvent le prix fort. Je ne parle pas bien sûr des demandeurs d'asile politique, parce que pour eux le problème est beaucoup plus complexe. Je ne parle que de ces chercheurs d'or, qui ne savent pas que la vraie richesse ce sont eux qui la possèdent. Elle leut vient de leur éducation humble et non corrumpue par le capitalisme, et elle se trouve dans leur coeur.

Chronique d'un problème croissant sur lequel les grands de ce monde ne se penche pas assez. Il existe des solutions, mais qui voudra les trouver sans provoquer de crime de lèse majesté? Qui autorisa l'émergence des plus petits de ce monde sans craindre pour son hégémonie? Une terre où chacun à sa place, une terre de partage et d'harmonie. Tout cela n'est bien sûr qu'un rêve, mais un rêve que font des millions de gens en silence. Le débat est trop long et c'est trop triste de voir tant de mauvaises volontés. Au réferendum de ce mois de mai je dirai OUI, mais OUI à la construction d'un monde meilleur.

Parce que j'aimerais encore y croire...Oui je sais, ma place est chez les Bisounours...J'y cours!

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